Pourrez-vous négocier le prix d’une maison à Bordeaux ?

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Pourrez-vous négocier le prix d’une maison à Bordeaux ?

En France, l’immobilier ne connaît pas la crise ! Contrairement à ce que l’on a pu lire ici et là, le Covid-19 n’a aucunement fait s’orienter les prix immobiliers à la baisse. C’est même tout le contraire qui est en train de se produire. Acheter dans une grande ville coûte toujours plus cher ! Alors que le prix de l’immobilier ancien continue à augmenter (+ 5,8 % sur 1 an), dans la moitié des villes de plus de 100 000 habitants, le rythme de la hausse accélère ! Quant aux marges de négociation, le rebond enregistré par la demande en mars dernier contribue à les maintenir à un bas niveau. 

Vous souhaitez acheter une maison à Bordeaux ? Dans la ville, le prix du m2 d’une maison s'établit à 5043 €, soit +7,7 % en un an ! Pourrez-vous négocier le prix du bien qui vous intéresse ? Yanport, l’expert de la data du marché immobilier résidentiel, fait le point sur les marges de négociation des prix immobiliers dans cinq grandes villes françaises (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Nantes) entre début 2019 et mi-2020. Faisons le point.

À Bordeaux, on négocie en fonction des quartiers

Du côté de Bordeaux, les marges de négociation sont assez modérées dans l’ensemble pour la plupart des zones IRIS, se situant autour de 2-3%. Il y a néanmoins des disparités importantes entre quartiers. Si l'hyper-centre affiche des marges moyennes en dessous de 2%, certaines zones, situées plutôt en périphérie, donnent plus de latitude aux acheteurs avec des marges au-delà de 6%. C’est le cas notamment des quartiers du Lac-Bacalan et autour de la gare Saint-Jean.

À Nantes et Lyon, peu de chance de négocier

Dans le centre-ville de Nantes, les marges de négociation sont relativement homogènes, allant de 1 à 4%. En revanche, en périphérie, les marges peuvent être beaucoup plus importantes, situées entre 5 et 10% (sauf pour le quartier de Mendès France avec une marge record à 13,3%). Idem à Lyon où dans le centre  (1er, 3e, 4e, 6e), où le marché est toujours tendu, la marge de négociation est quasi nulle et les biens se vendent en général au prix.

O.D. / MySweetProd © Adobe Stock